Jade Maridort
Expression de pensée
Diplômée d'État en architecture
PREFACE
SOMMAIRE
par date d'écriture
Extrait de l'essai " La poésie comme représentation de l'architecture"
Rapport de licence 2014
Dans mon parcours personnel, j’ai pu tester, essayer, jouer avec différents modes de représentation. Je pense toujours aujourd’hui que ces derniers sont finalement innombrables et que c’est à chacun de s’approprier ces outils aussi différents qu’ils soient, pour former son caractère et parvenir à la meilleure efficacité.
Ces études m’ ont permis de comprendre combien nos gestes, nos sentiments, nos actions, nos envies étaient connectés à toutes formes de traduction. Certaines plus complexes que d’autres, il faut bien l’avouer. Lorsqu’un problème surgit il faut bien souvent réussir à l’évacuer d’une manière ou d’une autre pour qu’il puisse disparaître. Transcrire quelque chose de critique sur une feuille , même si dans un premier temps cela nous paraît brouillon, permets de soulager une partie de nous puis ensuite de comprendre le problème. C’est un dialogue constant avec nous-même. Ma tête ne comprend pas ou ne trouve pas quelque chose et mes mains à leur manière me donnent la réponse.
L’utilisation de mots pour leur premier sens ne m’interesse pas. Si c’était le cas, la poésie n’aurait besoin d’être écrite. Si quelque chose est plaisant à regarder, il n’est pas simplement beau. Il faut chercher plus loin, il ne suffit pas d’écrire ce que l’on sait déjà. Il faut comprendre et identifier chaque facette du ressenti. Et bien souvent, aucun mot ne suffit à les décrires correctement.
Il faut jouer des consonnances, des rimes, des rythmes pour parvenir à un essemble qui peut paraître parfois incompréhensible mais qui à procurer malgré tout un ressenti semblable à celui que nous cherchions à identifier. «Sacrifier le nom des choses pour gagner leur présence» sont les termes employés par le poète Roberto Juarrez.
Ecrire un poème revient à redéfinir les sentiments, rembobiner les souvenirs et retrouver une réalité parfois effacée par la vue trop subjective de notre regard conditionné.