Jade Maridort
Expression de pensée
Diplômée d'État en architecture
![]() Manifeste imagé | ![]() 3D du concept de pixellisation de l'espace |
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![]() Plan développé du site | ![]() Décomposition par niveau de bas en haut et pixellisation du plan, après intervention |
![]() Coupe du site pixelisé après intervention | ![]() Croquis |
![]() Croquis | ![]() Croquis |
![]() Croquis | ![]() Croquis |
![]() Le tapis de jeu | ![]() Le tapis de jeu en 3D |
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![]() Le tapis de jeu devient la maquette du projet à la fin d'une partie | ![]() Maquette finale après une partie avec les usagers du site |
![]() Une partie de jeu avec les usagers du site | ![]() Les règles du jeu |
![]() Une partie de jeu avec les usagers du site | ![]() Programmes |
![]() Maquette de nuit | ![]() Maquette de nuit |
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![]() Maquette de nuit | ![]() Maquette de nuit |
DESIGN ACTIF
Le projet en jeu
Enseignants : Marie-Claire Blais et Denyse Gauthier
UQàM, 3e année baccalauréat
Durée d'un mois et demi
En binôme avec Solenne Plet-Servant
Manifeste
L’amorce du projet se conçoit comme un processus. Ce processus découle de la pixellisation de l’espace établie préalablement. L’extrapolisation de la trame devient l’ossature du projet. En considérant cette structure 3d continue à l’intérieure de la rue de Gaspé et sur les toits, on concrétise le potentiel de projet tant au niveau des surfaces horizontales (sols de la rue et des toits) que verticales (façades).
La frontalité et le vis-à-vis de cette rue est un aspect identitaire du site dont il est primordiale de tenir compte. Ces deux façades de part et d’autre de la rue sont comme muettes l’une envers l’autres. Le projet tend à donner la parole à ces surfaces en venant extérioriser le contenu des bâtiments. L’intérêt est est de connaître et communiquer avec son voisin, et de prendre conscience du milieu dans lequel on travaille dans sa globalité.
Une meilleure communication amène à de plus nombreuses rencontres qui elles-même amènent à une meilleure qualité sociale du lieu de travail. Dans cette optique, on peut penser le projet comme catalyseur de liens sociaux.
Pour ce faire, le projet s’oriente vers la création d’espaces auxiliaires qui seraint les lieux de rencontres et d’échanges aujourd’hui inexistants au sein des bâtiments. Il s’agit d’espaces de détentes, de cafétéria, de showrooms, de jardinets ou de simples espaces appropriables par les travailleurs. Ces espaces communs seraient des modules de la trame préétablie, et seraient greffés sur les surfaces qualifiées de potentiels de projets. Ces installations questionnent la gravité d’un point de vue structurel. Ainsi, certaines boîtes seraient superposées, incrustées ou encore suspendues. Leur positionnement parfois aléatoire dissout les limites strictes que forment les blocs bâtis.
Pour faire comprendre à celui qui regarde ce qu’il est en train de voir, un language universel serait appliqué aux installations. Ce language est celui de la couleur. Il vient dans un premier temps redynamiser la rue puis dans un second, sert de guide à travers les parcours proposés. Ainsi le travailleur s’interroge sur ce qu’il se passe de l’autre côté et se motive pour aller visiter autre chose que son bureau. Le discours chromique est un appel vers les usagers pour venir visiter les différents espaces auxiliaires. Certains cheminements pourraient être ouvert au public pour visiter des espaces d’expositions servant aux artistes, designers et autres.
Le parcours se veut continu et physique dans le sens où aucun ascenseur n’est installé et que les passerelles sont toutes greffées à l’extérieure. Le piéton passe du sol de la rue à la façade puis au toit. La gravité est cette fois-ci questionnée d’un point de vue humain. L’homme devient un réel explorateur du vide dans le sens où on propose une ballade dans un espace jusque là resté vacant.
Le projet propose une approche de la longévité structurelle à travers la modularité des espaces greffés et à travers la différenciation des structures porteuse et non-porteuse, le contenant et le contenu. Le thème de longévité humaine est traduit dans notre idée par la proposition d’un parcours dynamique qui demande un effort physique pour passer de la rue aux toits. De plus, la création de liens sociaux avantage le morale et la motivation de chaque travailleur.
Le processus d’émergence et de creusement s’applique comme phénomène universel dans la logique où la trame pourrait s’étendre à l’infini.